lundi 14 septembre 2009

Une Aventure humaine : Brun de Vian-Tiran (1808 - 2008)


L'espèce humaine se différencie du reste de la nature par deux choses essentielles :

- La conscience du monde dans laquelle elle vit...
- La capacité de créer d'imaginer, &, grâce à cela en principe améliorer sa qualité de vie...?

Je ne veux pas trop m'étendre sur cette description idyllique sans devoir parler des marchants d'armes & autres nihilistes du futurs de l'humanité, mais ... bon... ainsi va le monde!

Parlons de la partie du monde qui va, celle qui crée, celle qui maintient des valeurs universelles, qui donne son vrai sens au mot humanité ; en contradiction avec bestialité!

Depuis 1808 à L'Isle sur Sorgues ou Islo de Venisso, pour les provençaux, une famille défend, une notion en voie de banalisation : la manufacture... Tout le contraire du monde virtuel dans lequel l'évolution sociale nous fait vivre... produire du concret avec ses mains!

Là-bas l'on parle de laines,venues du monde entier, l'on sent et ressent la volonté d'un groupe de faire & de bien faire, de maintenir une tradition tout en lui donnant à vivre un présent et elle projette dans le futur...

Voilà tout cela, vous le retrouverez dans le Livre de Pierre Brun qui nous comte plus de de 200 ans d'histoire industrielle en Provence... & d'un groupe de femmes & d'hommes qui maintiennent un certain savoir!

Pour conclure le grand Félibre Avignonais Monseigneur Avril était un parent de Pierre Brun, lors de la naissance de Juliette Avril (Mère de Pierre Brun) , il écrivit ce sonnet, je ne pouvais faire moins que de vous le faire partager pour conclure, cette belle histoire en Provence...

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Pèr lou batejat de ma fîholo Julieto

l'a de crèis, longo-maì e vivo li dragèio !
Que des-e-nòu-cènt-vint nous largue soun afiat,
E que lou mes de mai qu'à flouri vosto lèio,
Vous adugue bon vin eitant bèn que bon la.

ï'a de crèis! Fasèn plaço à la gènto ninèio.
S'un brès remplis l'oustau mai que vint sa de blad,
I'a encaro proun de large à vosto chaminèio,
Pèr li bèus innoucènt que ié volon piéula.

... Aro que l'aigo santo a coula sus ta tèsto
E qu'avèn sout lis iue lou sourrire de Diéu,
Es coumplido ma joio e moun cor es en fèsto,

Car se cline, esmòugu, moun front toucant lou tiéu,
Me semblara d'ausi coume un brut d'alo estrange,
L'encantadis vounvoun de ti fraire lis Ange!


Monsegnour J. Avril
30 de mai 1920.


Longo Maï B V T

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