jeudi 28 octobre 2010

Mistral : Lis Oulivado - traduction d'une Strophe

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Mistral écrivit cette strophe en Lengo Nostro, AU POPLE NOSTRE, dans LIS OULIVADO :

"Que ta visto dounc s'alargue,
Pople, sus toun pais dous
Car se dis qu'un chin de pargue
Sus sa sueio n'en bat dous
"

Il la traduisit, dans sa traduction française en regard :

"que ta vue s'élargisse donc,
peuple, sur ton pays doux,
car un chien de bergerie
sur sa litière en bat deux."


Mais comment interprété cette traduction littérale, un des ami de Marsyas 2, du Lanvandou, se pose la question & ainsi nous avons lancer un concours ????
en voilà les résultats :

Que ta vue donc regarde
circulairement ton doux pays
Car on dit qu'un chien de parc
sur son tas de fumier en bat deux


Esplicaciou:

En realitat dinc belcop d'espressious "sueio" vòu dire "chez soi, chez lui".
Dans le TdF Mistral cite:
"Vai mau pèr lou rendié quand lou mèstre pisso sus la suèio" et traduit:
Le fermier est gêné quand le propriétaire habite près de chez lui.
Il cite aussi l'expression de ton quatrain:

" Un chin sus sa sueio n'en bat dous" et il traduit:
" Un homme est bien fort sur son pailler".

Dounc, revirado mai literàrio:

"Peuple, jette donc un regard
circulaire sur ton doux pays,
Car on dit qu'un chien même
apprivoisé est plus fort
que les chiens qui viendraient l'aggresser."

Sinon il y a une autre version des choses, par un autre traducteur, version très intéressante :

Que tu vue s'ouvre donc
Peuple, sur ton doux pays
Car on dit qu'un chien de berger
en vaut deux quand il est sur son domaine.




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Traduire Mistral est bien compliqué, lui même fut le pire de ses traducteurs, & respecta l'adage italien : " Traduttore traditore "




Etant contre tout esprit de compétition tous les intervenant sont anonymes, toutes autres contributions seront les bienvenues.




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