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A PETRARCO
Li roso qu'as jitado en de « plueio flourido »
A ta Lauro, es de flour que noun se passiran :
L'amour es lou soulèu que n'a fa l'espelido,
E pèr eigagno vivo es de lagremo qu'an ;
Lou perfum de ti rôso e de ti margarido
Se noumo pouësio ; e pèr acò vous fan
Un eterne printèms de glôri benesido
Mounte enfin, tôuti dous, caminas triounfant.
Un amourous trelus aro vous envirouno ;
Chasque siècle, à soun tour, vous jito sa coiuouno
E saludo, en passant, vosto inmourtalita ;
E rèn qu'en aprouchant de ta divino amado
Pèr i e porge uno flour à peno perfumado,
De-fes vous rèsto au front un rai de sa bèuta !
A PETRARCO
Li roso qu'as jitado en de « plueio flourido »
A ta Lauro, es de flour que noun se passiran :
L'amour es lou soulèu que n'a fa l'espelido,
E pèr eigagno vivo es de lagremo qu'an ;
Lou perfum de ti rôso e de ti margarido
Se noumo pouësio ; e pèr acò vous fan
Un eterne printèms de glôri benesido
Mounte enfin, tôuti dous, caminas triounfant.
Un amourous trelus aro vous envirouno ;
Chasque siècle, à soun tour, vous jito sa coiuouno
E saludo, en passant, vosto inmourtalita ;
E rèn qu'en aprouchant de ta divino amado
Pèr i e porge uno flour à peno perfumado,
De-fes vous rèsto au front un rai de sa bèuta !
Jules GAILLARD
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A PETRARQUE
Les roses, que sur Laure en averse fleurie
Tu jetas, ne sont point de passagères fleurs :
L'amour est le soleil qui leur donna la vie,
Et pour fraîche rosée elles ont eu des pleurs.
Leur suave parfum se nomme poésie ;
Elles vous font, versant sous vos pas leurs senteurs,
Ce printemps éternel d'une gloire bénie,
Où tous deux vous marchez, tardifs triomphateurs.
Un amoureux éclat toujours vous environne ;
Chaque siècle, à son tour, vous jette sa couronne
Kt salue, en passant, votre immortalité ;
Et parfois, d'approcher de ta divine aimée
Pour lui tendre une fleur à peine parfumée,
Au front nous reste un pur rayon de sa beauté !
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Les roses, que sur Laure en averse fleurie
Tu jetas, ne sont point de passagères fleurs :
L'amour est le soleil qui leur donna la vie,
Et pour fraîche rosée elles ont eu des pleurs.
Leur suave parfum se nomme poésie ;
Elles vous font, versant sous vos pas leurs senteurs,
Ce printemps éternel d'une gloire bénie,
Où tous deux vous marchez, tardifs triomphateurs.
Un amoureux éclat toujours vous environne ;
Chaque siècle, à son tour, vous jette sa couronne
Kt salue, en passant, votre immortalité ;
Et parfois, d'approcher de ta divine aimée
Pour lui tendre une fleur à peine parfumée,
Au front nous reste un pur rayon de sa beauté !
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