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Aux cloches du Palais du Roure
De l’hostel des ayeulx palpitantes hostesses,
Cloches du Roure, orgueil des poètes sacrez,
De ces gentilz esprits vous sçavez les secrets
Et nous baillez chansons qui ne sont menteresses…
Oncques ne fut ouï, pour ravir nos détresses
Apaiser nos meschefs et fondre nos regrets,
Tintements plus mielleux, plus doctes, plus discretz
Car de tout vain souci vous estes charmeresses…
Emmi le dur esmoy des sots et des furieux,
Vous requerez droicture ès siècle injurieux,
Car vous estes foyer de vigilante flamme…
Vous esveillez au beau nostre esprit sommeillant
Et chascun près de vous passe s’esmerveillant,
Benoites fleurs de bronze, ô soeurettes de l’âme !
Cloches du Roure, orgueil des poètes sacrez,
De ces gentilz esprits vous sçavez les secrets
Et nous baillez chansons qui ne sont menteresses…
Oncques ne fut ouï, pour ravir nos détresses
Apaiser nos meschefs et fondre nos regrets,
Tintements plus mielleux, plus doctes, plus discretz
Car de tout vain souci vous estes charmeresses…
Emmi le dur esmoy des sots et des furieux,
Vous requerez droicture ès siècle injurieux,
Car vous estes foyer de vigilante flamme…
Vous esveillez au beau nostre esprit sommeillant
Et chascun près de vous passe s’esmerveillant,
Benoites fleurs de bronze, ô soeurettes de l’âme !
Bruno DURAND
Conservateur de la Bibliothèque Méjanes.
Conservateur de la Bibliothèque Méjanes.
L’Accent N° spécial Noël 1949
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