Marsyas 2 : Un an déjà, une belle aventure, un an c'est le temps de la réflexion, mais aussi celui d'une belle proposition, celle de Ive Gourgaud...
Marsyas 2 c'est en un an, 225 publications, environ 7700 visiteurs de 95 pays, plus de 15000 pages consultées, des contributions dans les grandes langues romanes, langues des prix nobels, des créations, des critiques, les grands genres littéraires, les souvenirs de toutes les langues d'Oc aux diverses époques & surtout dans leur jus d'origine...
Cela est & sera, envieux ou copieurs, nous continuerons cette aventure & ce chemin à notre manière & sans compromission, ne croyant qu'en notre Santo Estello & en travaillant au triomphe de la poésie, sur l'activisme & la médiocrité...
Marsyas 2 c'est en un an, 225 publications, environ 7700 visiteurs de 95 pays, plus de 15000 pages consultées, des contributions dans les grandes langues romanes, langues des prix nobels, des créations, des critiques, les grands genres littéraires, les souvenirs de toutes les langues d'Oc aux diverses époques & surtout dans leur jus d'origine...
Cela est & sera, envieux ou copieurs, nous continuerons cette aventure & ce chemin à notre manière & sans compromission, ne croyant qu'en notre Santo Estello & en travaillant au triomphe de la poésie, sur l'activisme & la médiocrité...
Sèrgi G.
POUR UNE « COMPAGNIE FELIBREENNE »
Ce qui nous appartient
Peut-on, sans être encarté, se réclamer du Félibrige ? Non, à l’évidence. Mais peut-on se dire « félibre » en dehors du Félibrige ? Ici la réponse est OUI, si l’on fait confiance à Mistral qui dans son TDF donne à ce mot trois sens distincts :
1)« poète provençal de la seconde moitié du 19e siècle »
2)« littérateur de la langue d’Oc »
3)« membre du Félibrige »
C’est bien sûr la 2e définition qui nous intéresse : nul besoin d’être encarté pour se dire FELIBRE. Ce mot n’est pas une exclusivité du Félibrige, par la volonté même de Mistral.
Avec felibre / félibre on pourra employer sans complexe tout mot qui se rapporte aux félibres : felibreja, felibrejado / felibrèio, felibren(camen) et felibresso. Et avec eux leur équivalent français, quand il existe : félibrée, félibréen, félibresse.
Une idée commune
Elle était « dans les tuyaux » depuis un certain temps déjà : le félibre Serge Goudard se définit comme « félibre indépendant », le félibre Alain Costantini parle, lui, d’un « Félibrige interne » qu’il oppose à un « Félibrige externe », celui que j’appelle « officiel ». C’est bien ce « Félibrige interne » qui nous intéresse ici : fidèles à Mistral dans sa volonté de regrouper les « littérateurs de langue d’Oc », nous désirerions créer une « République des Egaux » qui, contrairement au Félibrige, ne recruterait que sous les deux conditions suivantes :
1)avoir oeuvré concrètement pour la lengo nostro
2)faire preuve d’une indépendance d’esprit qui banisse de notre compagnie les arrivistes, les carriéristes, les calculateurs.
En somme, nous rêvons d’une réunion de félibres indépendants, pour reprendre la belle et simple expression de Serge Goudard.
Mes idées à moi, Y.G.
Je les jette ici sans esprit d’ordre ni hiérarchie préétablie :
Une communauté d’internautes : c’est le moyen le plus rapide, le plus pratique (chacun peut consulter l’ensemble des travaux): plus besoin de secrétaire !
Une communauté libre et gratuite : pas de droit d’entrée, pas d’adhésion sinon morale : plus besoin de trésorier !
Une communauté d’égaux : pas de titre, pas de décoration et autres colifichets, d’où : pas de « prestige » extérieur, pas de lutte pour un pouvoir qui n’existera pas, pas d’élection, pas de hiérarchie : plus besoin de « majoraux » ni de « capoulier » : tous félibres, tous égaux !
Une communauté communiquante : il s’agit avant toute chose de se connaître, de savoir qui fait quoi, qui pense quoi. Sachant que nous sommes tous par définition des ouvriers qui dans certains cas vont travailler seuls (il existe des spécialités rares), dans d’autres vont solliciter de l’aide, des avis, des études particulières, etc.
Une communauté pacifique : il ne s’agit pas de régler des comptes par exemple avec le Félibrige. Nous sommes indépendants, nous ne déclarons la guerre à personne, nous ne recherchons aucun pouvoir sinon celui de l’esprit. L’appartenance à la Compagnie n’est absolument pas incompatible avec toute autre appartenance (association, église, mouvement de pensée, parti politique, etc.) parce que ce qui nous rassemble c’est l’obro en lengo nostro.
Une communauté ouverte : chacun peut y présenter un ouvrier qui serait intéressé par notre Compagnie ; s’il est agréé, il devient notre égal. Chacun peut évidemment en sortir à sa guise, aussi librement qu’il y est entré.
Une communauté travailleuse : c’est l’occasion de faire connaître à tous ses propres travaux en relation avec notre littérature (et ce qui la conditionne : la langue, la culture). Sachant que la lecture d’autrui est toujours utile, pour ne pas dire indispensable : combien de fois par exemple Yan Lafitte ne m’a-t-il pas repris, même sur des détails, et aidé à affiner mon texte toujours, ma pensée souvent !
Quelles langues de travail ? : langue(s) d’oc bien sûr pour la création littéraire, français et langue(s) d’oc pour le reste. On fera confiance à chacun pour penser que la communication (idées, informations) reste notre objectif principal en dehors de la création littéraire, et que cette communication doit être la plus aisée possible pour l’ensemble de la Communauté.
J’arrête là car les intéressés apporteront, bien sûr, leurs points de vue et propositions. Ah, j’oubliais : quel nom pour notre communauté ?
J’ai proposé en titre « Compagnie félibréenne » parce que le mot COUMPAGNO (coumpanho, -a) est attesté en provençal (TDF), en cévenol (d’Hombres-Charvet) et en auvergnat (Reichel), sûrement ailleurs aussi. Mais je ne tiens pas spécialement à cette appellation (ni d’ailleurs à celle de « félibre » si certains pensent que ça risque de provoquer des tensions avec le Félibrige). Tout est ouvert !
Le félibre Alain Costantini me fait remarquer que ma liste de correspondants pourrait servir de base : je me sers donc de cette liste, en la réduisant à ceux dont je suis sûr qu’ils sont des ouvriers au sens où je l’entends, c’est-à-dire qui pourraient entrer sans aucune discussion dans la Compagnie, au vu de leurs travaux déjà accomplis. La liste apparaîtra, chacun d’entre vous saura ainsi à qui je m’adresse (pas d’adresse cachée !)
Il est bien clair dans mon esprit que ceux qui recevront ce message et qui ne sont pas intéressés n’auront qu’à nous le signaler pour qu’on ôte leur nom de la liste, et cela sans aucune espèce de justification : pas d’embrigadement forcé, surtout !
Le fait que je sois le premier à essayer de formaliser ce projet ne signifie en aucune façon que je me considère -ni qu’on puisse me considérer- comme un « meneur, chef, initiateur, primadié » ou quoi que ce soit de semblable : à partir du moment où vous lirez ce texte, il appartiendra à tous, comme le disait Mistral, d’apporter au mouloun sa pièce d’or, d’argent ou de cuivre... ou de passer outre !
1)« poète provençal de la seconde moitié du 19e siècle »
2)« littérateur de la langue d’Oc »
3)« membre du Félibrige »
C’est bien sûr la 2e définition qui nous intéresse : nul besoin d’être encarté pour se dire FELIBRE. Ce mot n’est pas une exclusivité du Félibrige, par la volonté même de Mistral.
Avec felibre / félibre on pourra employer sans complexe tout mot qui se rapporte aux félibres : felibreja, felibrejado / felibrèio, felibren(camen) et felibresso. Et avec eux leur équivalent français, quand il existe : félibrée, félibréen, félibresse.
Une idée commune
Elle était « dans les tuyaux » depuis un certain temps déjà : le félibre Serge Goudard se définit comme « félibre indépendant », le félibre Alain Costantini parle, lui, d’un « Félibrige interne » qu’il oppose à un « Félibrige externe », celui que j’appelle « officiel ». C’est bien ce « Félibrige interne » qui nous intéresse ici : fidèles à Mistral dans sa volonté de regrouper les « littérateurs de langue d’Oc », nous désirerions créer une « République des Egaux » qui, contrairement au Félibrige, ne recruterait que sous les deux conditions suivantes :
1)avoir oeuvré concrètement pour la lengo nostro
2)faire preuve d’une indépendance d’esprit qui banisse de notre compagnie les arrivistes, les carriéristes, les calculateurs.
En somme, nous rêvons d’une réunion de félibres indépendants, pour reprendre la belle et simple expression de Serge Goudard.
Mes idées à moi, Y.G.
Je les jette ici sans esprit d’ordre ni hiérarchie préétablie :
Une communauté d’internautes : c’est le moyen le plus rapide, le plus pratique (chacun peut consulter l’ensemble des travaux): plus besoin de secrétaire !
Une communauté libre et gratuite : pas de droit d’entrée, pas d’adhésion sinon morale : plus besoin de trésorier !
Une communauté d’égaux : pas de titre, pas de décoration et autres colifichets, d’où : pas de « prestige » extérieur, pas de lutte pour un pouvoir qui n’existera pas, pas d’élection, pas de hiérarchie : plus besoin de « majoraux » ni de « capoulier » : tous félibres, tous égaux !
Une communauté communiquante : il s’agit avant toute chose de se connaître, de savoir qui fait quoi, qui pense quoi. Sachant que nous sommes tous par définition des ouvriers qui dans certains cas vont travailler seuls (il existe des spécialités rares), dans d’autres vont solliciter de l’aide, des avis, des études particulières, etc.
Une communauté pacifique : il ne s’agit pas de régler des comptes par exemple avec le Félibrige. Nous sommes indépendants, nous ne déclarons la guerre à personne, nous ne recherchons aucun pouvoir sinon celui de l’esprit. L’appartenance à la Compagnie n’est absolument pas incompatible avec toute autre appartenance (association, église, mouvement de pensée, parti politique, etc.) parce que ce qui nous rassemble c’est l’obro en lengo nostro.
Une communauté ouverte : chacun peut y présenter un ouvrier qui serait intéressé par notre Compagnie ; s’il est agréé, il devient notre égal. Chacun peut évidemment en sortir à sa guise, aussi librement qu’il y est entré.
Une communauté travailleuse : c’est l’occasion de faire connaître à tous ses propres travaux en relation avec notre littérature (et ce qui la conditionne : la langue, la culture). Sachant que la lecture d’autrui est toujours utile, pour ne pas dire indispensable : combien de fois par exemple Yan Lafitte ne m’a-t-il pas repris, même sur des détails, et aidé à affiner mon texte toujours, ma pensée souvent !
Quelles langues de travail ? : langue(s) d’oc bien sûr pour la création littéraire, français et langue(s) d’oc pour le reste. On fera confiance à chacun pour penser que la communication (idées, informations) reste notre objectif principal en dehors de la création littéraire, et que cette communication doit être la plus aisée possible pour l’ensemble de la Communauté.
J’arrête là car les intéressés apporteront, bien sûr, leurs points de vue et propositions. Ah, j’oubliais : quel nom pour notre communauté ?
J’ai proposé en titre « Compagnie félibréenne » parce que le mot COUMPAGNO (coumpanho, -a) est attesté en provençal (TDF), en cévenol (d’Hombres-Charvet) et en auvergnat (Reichel), sûrement ailleurs aussi. Mais je ne tiens pas spécialement à cette appellation (ni d’ailleurs à celle de « félibre » si certains pensent que ça risque de provoquer des tensions avec le Félibrige). Tout est ouvert !
Le félibre Alain Costantini me fait remarquer que ma liste de correspondants pourrait servir de base : je me sers donc de cette liste, en la réduisant à ceux dont je suis sûr qu’ils sont des ouvriers au sens où je l’entends, c’est-à-dire qui pourraient entrer sans aucune discussion dans la Compagnie, au vu de leurs travaux déjà accomplis. La liste apparaîtra, chacun d’entre vous saura ainsi à qui je m’adresse (pas d’adresse cachée !)
Il est bien clair dans mon esprit que ceux qui recevront ce message et qui ne sont pas intéressés n’auront qu’à nous le signaler pour qu’on ôte leur nom de la liste, et cela sans aucune espèce de justification : pas d’embrigadement forcé, surtout !
Le fait que je sois le premier à essayer de formaliser ce projet ne signifie en aucune façon que je me considère -ni qu’on puisse me considérer- comme un « meneur, chef, initiateur, primadié » ou quoi que ce soit de semblable : à partir du moment où vous lirez ce texte, il appartiendra à tous, comme le disait Mistral, d’apporter au mouloun sa pièce d’or, d’argent ou de cuivre... ou de passer outre !
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