BELUGO
( Médaille d'argent : Jeux Floraux de Toulouse 2008)
Dedins lou fougau mounte cremo
Uno branco de castanié,
lé petejo lou bos alègre !
lé petejon li forço vivo
Escoundudo dins li founsour
De la naturo incouneigudo
Qu'em'estrambord se libèron
En ufanous fiô d'artifice.
Que belugueje la vido.
Que belugueje l'amour !
Dins un cèu nègre dôu mes d'avoust
Soun de lusido fugidisso
Que sourgisson de l'estelan
E raion d'un grand tra de lume
La soumuro qu'es sènso fm,
Espérant li sou vêt d'amour
Di calignaire embessouna
A la calo dins li baragno.
Que belugueje la vido.
Que belugueje l'amour !
Dins l'aigo morto de la mueio
A travès lou fuiun di sause
Lou lusent rebat dôu soulèu
Que boulego à l'aflat dôu vent
Semble un oucean de brihant.
Tambèn, voudriéu sèmpre para
Toun pitre dous e blanquinèu
D'aquéli belugo d'argent.
Que belugueje la vido.
Que belugueje l'amour !
Clina dessus ta caro tèndro
Mirant dins ]ou founs de tis iue
lé vese milo belugueto
Que me pougnon e lèu me cremon
E que, d'à cha pan, me tremudon
En tisoun que s'escoumbouris
Fin qu'en escapant si cafiô
lé perigue en garbo de fié !
Que belugueje la vido.
Beluguejo moun amour !
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Toro de Feu - Mexique
Etincelle
Dans le foyer où brûle
Une branche de châtaignier
Crépite le bois, joyeux !
Y crépitent les forces vives
Cachées dans la profondeur
De la nature inconnue
Qui se libèrent avec enthousiasme
En merveilleux feu d'artifice.
Qu'étincelle la vie
Qu'étincelle l'amour !
Dans un ciel sombre du mois d'août
Ce sont des lueurs fugitives
Qui surgissent des étoiles
Et raient d'un grand fraiî de lumière
L'obscurité qui est sans fin,
Attendant les souhaits d'amour
Des couples d'amants enlacés
A l'abri des haies sauvages.
Qu'étincelle la vie
Qu'étincelle l'amour !
Dans l'eau morte de la mare
A travers le feuillage des saules
Le reflet luisant du soleil
Qui bougent à la caresse du vent
Ressemble à un océan de brillants.
Aussi voudrai-je toujours parer
Ta poitrine douce et blanche
De ces étincelles d'argent.
Qu'étincelle la vie
Qu'étincelle l'amour !
Penché sur ton visage tendre
Regardant au fond de tes yeux
J'y vois mille petites étincelles
Qui me piquent et vite me brûlent
E qui, peu à peu, me transforment
En un tison qui se consume
Jusqu'à ce qu'échappant à ses chenets
Il y périsse en gerbe de feu !
Qu'étincelle la vie
Étincelle mon amour !
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1 commentaire:
Sublime !!! Si bien écrit, si bien transmis dans nos cellules, empreintes du temps où l'amour était une évidence !!! Pouvoir en parler au présent est une chance inouïe pour des êtres en lâcher prise totale sur la même prise de courant !!! J'en chialerais tellement c'est beau et douloureux à la fois !!!
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