mercredi 28 septembre 2011

Lou Regreu présente Jean-Joseph-Bonaventure Laurens : un romantique comtadin

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Ne manquez pas cette après midi « costumes » sous le signe du partage et de l’amitié grâce à la complicité entre Arles, de nombreux villages du pays d’Arles, et nos voisines du Comtat Venaissin

40 participantes vont faire revivre les dessins de l’artiste Bonaventure Laurens ; personnages du XIX eme siècle : de la paysanne jusqu’à la Mariée : Vous pourrez admirer de nombreuses pièces anciennes et certains costumes insolites et surprenants…….(mais surprise… venez voir ! )

Au travers d’une vidéo conférence en première partie, vous pourrez également retrouver ou découvrir cet artiste : Bonaventure Laurens dont la vie et l’ œuvre est tout autant surprenantes et variée.

Entrée gratuite , loterie avec comme prix un ruban d’Arlésienne.

Renseignements : 04 32 61 14 39 - 06 40 19 19 10


BIOGRAPHIE


Jean-Joseph-Bonaventure Laurens est un personnage doué de tous les dons artistiques ou presque, il laissera à la postérité des milliers de dessins et d'aquarelles ainsi qu'une fabuleuse bibliothèque musicale qu'il léguera à sa ville natale Carpentras.

C’est un artiste autodidacte qui parle 8 langues.

Il naquit à Carpentras le 14 juillet 1801.
Ses parents étaient des gens modeste. Son grand-père paternel avait tenu une auberge et son père Louis, personnage fantasque, exercera sans se fixer une vingtaine de métiers; mais, passionné de musique, il terminera son existence comme organiste de la cathédrale.
De ce père Bonaventure ne parlera que rarement dans ses lettres, mais à ses frères et sœurs il faisait de lui cet étrange compliment: «Nous devons à notre père un incontestable capital, le plus productif de tous, la pauvreté... Sa mère, Marguerite Garcin, d'origine paysanne, fut une brave épouse soumise aux tâches domestiques. D'une extrême dévotion, elle croyait aux interventions du Ciel, aux revenants et prétendait avoir rencontré plusieurs fois la Sainte Vierge dans la campagne des alentours.
Le couple eut cinq enfants, trois garçons et deux filles, Bonaventure étant l’ aîné, L'âge venu, les parents envoient Bonaventure à l'une des écoles de la cité mais ils sont bientôt obligés de le retirer compte tenu de son désintérêt flagrant pour les études. A 17 ans le jeune homme entre dans la vie active comme employé à la sous-préfecture de Carpentras,.
A cette même époque il rencontre des personnages qui vont influencer son avenir: il découvre J.J. Rousseau; et aussi le Cavaillonnais François Costil-Blaze, à leur contact il acquiert un esprit libéral, voltairien, antimilitariste et antibonapartiste, résolument « républicain », émancipé de toute contrainte religieuse.

Sous l'influence de son père et de quelques artistes Carpentrassiens impressionnés par ses dons, Bonaventure développe ses aptitudes à l'égard du dessin et de la musique. Dès l'adolescence il crayonne sans arrêt, accumulant portraits et paysages. Et dans le même temps il apprend à jouer de la plupart des instruments de musique, qu'ils soient à corde (violon, violoncelle), à clavier (piano, orgue) ou même à vent (clarinette, ocarina).
En 1829, âgé de 28 ans, il quitte à regret Carpentras pour s'établir définitivement à Montpellier. Dans un premier temps il occupe les fonctions de premier commis à la recette principale de la ville.
Quelques années plus tard, il est nommé agent-comptable de la Faculté de médecine et peu après secrétaire – agent - comptable , Il est logé dans l'établissement, occupant avec sa famille un appartement de plusieurs pièces au dernier étage de la Faculté où il aménage un atelier de peinture et de musique dans un local pittoresque .C'est en ces lieux qu'il recevra Franz Liszt en 1844.
Il administra la Faculté de médecine de Montpellier pendant 32 ans.
Bonaventure Laurens siégea à l'Académie des Sciences et Lettres dès sa fondation en 1846 et ce jusqu'en 1870.
Il avait été nommé « Chevalier dans l'Ordre impérial de la Légion d'Honneur » par l'Empereur Napoléon III (7 août 1870).

Sa vie professionnelle terminée, il aurait pu revenir en sa chère ville de Carpentras. Il n'en fit rien et demeura à Montpellier. Il habitera dès lors à deux pas du Jardin des Plantes dans une maison avec jardinet qu'il avait achetée
C'est dans cette maison qu’il s'éteignit le 28 juin 1890, à près de 90 ans.. L'émotion fut immense dans la ville qui lui réserva des funérailles solennelles.


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